Quelques semaines, trop difficiles semaines après que Patrick ait essayé d’oublier le petit ange noir qu’il connut par hazard a la foire, il n’en pouvait plus… Et franchement, ne saurait expliquer ce qui lui arrivait depuis cette nuit. Depuis le 15 décembre dernier. Elle habitait toutes ses pensées. Il se retenut le plus pour ne pas appeller de façon immédiate. Mais ne pût que supporter quelques jours. Et un après-midi, le coeur frileux, il marquat son numéro. Il ne comprit jamais la déception qui l’envahit en ce précis moment, lorsqu’il apprit qu’elle n’était pas à la maison.
Et dès lors, il ne cessât de le faire. Appeller. L’appeller. Appeller sa «Eva». Car oui, elle était entrain de glisser peu à peu dans lui… ou elle l’avait déja fait et il ne savait pas jusqu’à quel point… Bien sur, elle était devenue son «tourment infini». Of course, elle ne le quittait pas. Jamais. Ni dans ses rêves. Surtout dans ses rêves. Comme un fantome, elle l’habitait. Elle vivait dans ses pensées, dans sa mémoire, dans sa tête. Pire, elle vivait dans son esprit, son âme, son coeur… Elle vivait dans lui. Ce soir là, il fut captivée. Attrapé. Séduit. Coup de foudre total. Implacable. Sans pitié. Et pour terminer d’arranger les choses, elle l’attirait tellement, mais tellement… qu’il n’osait profondiser dans ce dangereux coté. Ce dangereux côté de soi-même qui lui faisait tant peur…
Et un après-midi, «elle» répondit au téléphone. Ce fut elle- même qui prit le combiné.
-Allo?
-Allo, Eva, c’est Patrick.
-Bonsoir…. Pardonne-moi, je suis morte de honte. J’ai été au courant du fait que tu ais appellé plusieurs fois, et je n’étais jamais là pour répondre. Je te demande pardon pour mon impolitesse.
Sa voix enfantine l’enchantât au téléphone. Il se sentit fondre comme neige au soleil. Il pouvait passer des heures à écouter cette voix de «fillette». Maintenant, il le savait parfaitement. Et soudain, silence, à l’autre bout de la ligne…
-Allo?
-Oui, je suis ici. Et, comment tu vas?
-Bien, merci; et toi?
-Ben, pas mal… Bonnes fêtes de fin d’année
-À toi également. T’as un programme cet après-midi?
-…Euh, Patrick, tu as dit non?! Tu sais je dois t’être sincère. Pardonne-moi, je suis désolée, mais je ne me rappelle pas de toi.
Pour un moment il ne sût que penser… puis la nuit du 15 décembre lui revint en mémoire. Elle avait surement connu tellement de mecs ce soir là que c’était normal. Il ne la justifiait pas, mais, il comprennait la situation.
-Mercredi, le 15 décembre dernier, au stand Pentagone. J’ai été le dernier à bavarder avec toi. tu étais avec une copine et vous vous en alliez déja. Alors…
-Aaahh, t’es le mec du «pouce approbateur»
Patrick se sentit voler: elle se rappellait de lui!!!. C’était déja ça qu’elle lui ai donné son numéro. C’était déja ça qu’elle ait prit le combiné. C’était déja ça qu’elle se souvienne de lui…
-Contente de causer avec toi. Merci de ne cesser d’appeller
-Et toi, merci de ne pas m’avoir oublié